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Gagner de la place sans empiéter sur son jardin ni modifier l’équilibre de sa parcelle : c’est la promesse de la surélévation. Face à la rareté du foncier, à la densité urbaine ou aux limitations réglementaires qui empêchent parfois d’agrandir au sol, cet agrandissement par le toit s’impose pour de nombreuses familles comme une solution innovante et pérenne. Véritable atout pour adapter sa maison à l’évolution des besoins familiaux, la surélévation offre la possibilité de créer un ou plusieurs niveaux supplémentaires, tout en valorisant et modernisant le bâti existant. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour transformer votre habitat par le haut : choix des matériaux, cadre réglementaire, normes techniques et inspirations projets.
La surélévation d’une maison consiste à créer de l’espace supplémentaire par le haut de l’habitation. C’est-à-dire en construisant un ou plusieurs niveaux au-dessus de la structure existante, généralement en ajoutant un étage ou en développant une partie de la toiture existante.
Cette solution permet d’accroitre les mètres carrés habitables sans réduire les espaces extérieurs (jardin, terrasse, stationnement, …) préservant ainsi le cadre de vie.
Cet agrandissement par le toit peut se faire de manière partielle, par exemple uniquement au-dessus du garage ou d’une aile de la maison. Il peut également être réalisé de façon globale, en ajoutant un nouvel étage sur l’ensemble de la structure existante. Cette solution s’adapte à de nombreux projets, qu’il s’agisse d’agrandir une maison familiale, de créer un lieu indépendant ou d’optimiser la valeur de son bien immobilier.
Nos conseillers vous répondent et organisent une visite conseils gratuite pour étudier la faisabilité du projet.
Contacter votre interlocuteur localLa surélévation s’impose comme une solution apportant des bénéfices dans plusieurs situations :
Si le coefficient d’emprise ou le taux d’imperméabilisation est atteint, ou si le terrain est trop restreint, surélever sa maison permet de gagner de la surface sans empiéter sur le jardin.
La solution permet de créer n’importe quelle destination : agrandir les chambres à l’étage, créer une suite parentale, aménager un coin de travail ou de loisirs, ou encore repenser la distribution des espaces (par exemple, déplacer une chambre au rez-de-chaussée pour agrandir la pièce de vie)
En zone urbaine dense, où les possibilités d’extension horizontale sont limitées, la surélévation est souvent la seule alternative pour agrandir son habitation sans quitter son quartier
En résumé, surélevé sa maison individuelle répond efficacement à un besoin de mètres carrés supplémentaires tout en respectant les contraintes réglementaires et techniques, et constitue une alternative avantageuse au déménagement ou à l’extension de plain-pied.
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Contacter votre interlocuteur localComme pour toute construction, une surélévation doit impérativement respecter les règles d’urbanisme en vigueur, c’est la loi. En France, celles-ci varient d’une commune à l’autre et sont précisées dans le Plan Local d’Urbanisme, ou s’appliquent au travers des règlements de lotissement ou de ZAC, selon l’époque et le contexte de construction de la maison.
Ces documents définissent notamment la hauteur maximale autorisée, les règles de voisinage, l’aspect extérieur du nouveau bâti, les distances à respecter par rapport aux limites séparatives ou à la voirie.
En cas d’absence de PLU, c’est le Règlement National d’Urbanisme (RNU) qui s’applique. Ses conditions sont généralement plus souples, mais peuvent néanmoins limiter certains projets. Ainsi, il est essentiel de consulter ces textes avant d’envisager la conception du dossier de la surélévation afin d’assurer la conformité du projet et d’éviter toute mauvaise surprise lors du dépôt du permis de construire ou de la déclaration préalable dans le service associé de la mairie.
Surélever sa maison est toujours un projet soumis à une autorisation d’urbanisme, dès lors que l’extension à la verticale dépasse 5 m² de surface plancher. C’est d’ailleurs en partie sa surface de plancher qui définira le type d’autorisation à effectuer.
La nature des démarches administratives à entreprendre pour une extension verticale dépend de la surface créée et de la zone (zone urbaine ou autres) dans laquelle se situe votre maison individuelle, ainsi que de la surface de l’habitation obtenue après travaux.
Cas particulier :
Si votre maison fait moins de 150 m² avant travaux mais dépasse cette surface avec l’extension, seul un permis de construire avec architecte est possible pour toute extension de plus de 20 m² de surface plancher.
Il est recommandé de se rapprocher d’un professionnel pour s’assurer de la bonne procédure selon votre situation et de respecter toutes les obligations réglementaires.
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Contacter votre interlocuteur localAprès avoir vérifié la faisabilité de l’extension verticale grâce à une étude de structure réalisée par un bureau d’études compétent, il faut vérifier que la charpente, les fondations et les murs porteurs de la maison existante peuvent supporter la charge supplémentaire de la surélévation. Une fois cette confirmation obtenue, la question du mode constructif se pose.
Si l’ossature bois est souvent privilégiée pour sa légèreté, la maçonnerie traditionnelle demeure une option envisageable. Cette solution différente, plus lourde, exige toutefois que la capacité portante du bâti soit suffisante, condition indispensable à la réussite du projet.
Ainsi, le recours à la maçonnerie pour une surélévation doit impérativement être validé au préalable par un professionnel pour garantir la sécurité et la durabilité de l’ouvrage.
Le bois est le matériau privilégié pour la surélévation, en raison de sa légèreté et de sa facilité de mise en œuvre. Utiliser une construction en bois permet de limiter le poids supplémentaire sur la structure, tout en bénéficiant d’une excellente isolation thermique. Écologique et renouvelable, le bois s’intègre harmonieusement à tous types de constructions et réduit notablement la durée du chantier, notamment grâce à des éléments préfabriqués en usine. Son esthétique naturelle séduit de nombreux propriétaires, et il offre la possibilité d’habiller la façade avec divers matériaux pour personnaliser le rendu final.
L’usage de la maçonnerie traditionnelle pour une surélévation s’appuie sur des matériaux classiques comme la brique ou le parpaing, directement au-dessus de la construction existante. Cette technique présente l’avantage d’assurer une parfaite harmonie architecturale avec le bâti d’origine, notamment pour les maisons individuelles anciennes, tout en conservant leurs qualités d’inertie et de robustesse. Toutefois, la surélévation en maçonnerie est plus lourde que les alternatives en bois ou en métal : elle exige une vérification approfondie de la capacité portante des fondations et des murs existants, et peut parfois nécessiter des travaux de renforcement structurel. Bien que généralement plus longue à mettre en œuvre et plus coûteuse, cette solution est plébiscitée pour sa durabilité, son excellente performance acoustique et sa capacité à respecter le cachet architectural du bâtiment d’origine. Cette option est particulièrement pertinente quand l’aspect patrimonial ou la régularité d’aspect prime, ou lorsque la réglementation locale impose le respect de matériaux et techniques traditionnels.
Le prix d’une surélévation varie en fonction de nombreux paramètres, ce qui rend impossible de fournir un coût au mètre carré sans une étude approfondie de votre projet qui est unique. C’est pourquoi nous ne nous définissons pas un prix au mètre carré. Néanmoins, vous pouvez essayer notre estim quiz qui qui vous donnera une estimation au mètre carré d’un projet de gain de surface de plain-pied.
L’ajout d’une pièce au-dessus du garage ou la création de différents volumes supplémentaires influencent différemment le coût total du projet. En effet, une extension partielle sera généralement moins onéreuse que la construction d’un étage supplémentaire intégrant plusieurs pièces. La destination des nouvelles pièces et leur aménagement ont également un impact important sur le prix : une chambre, nécessitant peu d’équipements techniques, reste plus raisonnable qu’une salle de bain ou une cuisine. Ces dernières exigent en effet la création ou l’adaptation des réseaux de plomberie pour l’alimentation en eau et l’évacuation des eaux usées, ce qui implique des interventions techniques supplémentaires. Il faut souvent traverser les planchers et modifier les installations existantes pour garantir l’étanchéité et la conformité des raccordements, ce qui alourdit la facture globale par rapport à une pièce simple ne nécessitant qu’électricité et chauffage.
Le choix des matériaux pour la construction de la surélévation a un impact déterminant sur le coût total du projet. Cela concerne aussi bien la structure des murs (maçonnerie traditionnelle, montage en ossature bois, etc.), leur revêtement (bardage bois, enduit, bardage zinc, etc.), les options d’isolation (laine de verre, laine de roche, matériaux biosourcés) et les finitions décoratives intérieures (peintures, revêtements muraux, enduits). En outre, la qualité des menuiseries (portes, fenêtres, baies vitrées), leur performance thermique et acoustique, ainsi que leur nombre, influencent également le budget. Opter pour des matériaux haut de gamme ou innovants peut améliorer le confort et la performance énergétique de vos nouveaux mètres carrés, mais entraîne un surcoût souvent significatif par rapport à des solutions plus standard. Enfin, il ne faut pas négliger les choix liés aux sols, à la toiture, ou aux éléments de façade, qui participent à la fois à l’esthétique, à la durabilité et à la maîtrise du coût final de l’extension.
Il ne faut pas négliger les travaux induits c’est-à-dire les travaux en plus de l’extension mais indispensables pour son utilisation : création d’un accès au nouvel étage (escalier), adaptation ou rénovation des plafonds et ouvertures, mise à niveau des réseaux (eau, électricité, chauffage), et mise en œuvre d’une isolation performante pour garantir confort thermique et acoustique. Tous ces aspects doivent être anticipés et intégrés dans le devis global, afin d’éviter les mauvaises surprises et maîtriser le budget de la surélévation. Faire appel à des professionnels spécialisés et réaliser une étude préalable approfondie sont des étapes essentielles pour évaluer précisément le coût de votre projet.
Le prix d’une surélévation dépend en grande partie des travaux préalables indispensables, notamment la dépose de la toiture existante (hors cas particulier des toits plats réutilisables) et l’adaptation du plancher. La dépose de toiture représente un poste de coût à ne pas négliger entre sa démolition et les frais d’évacuation des gravats.
À cela s’ajoute la question du plancher porteur. Si le plancher existant n’a pas été conçu pour supporter une structure supplémentaire, il devra être soit remplacé, soit renforcé, par des interventions sur la structure avec un impact notable sur le coût. En fonction de la surface concernée, ces travaux structurels sont souvent indispensables pour garantir la stabilité de la future extension verticale.
Le grutage, indispensable pour acheminer les matériaux en hauteur, représente un poste de dépense non négligeable. A cela peuvent s’ajouter des contraintes extérieures, telles que la présence de lignes électriques à proximité ou au-dessus de la maison, qui nécessitent des mesures de sécurité spécifiques, voire des interventions de déplacement, générant des surcoûts.
On vous propose deux surélévations pour s’inspirer : une partielle au-dessus du garage et une autre totale. N’hésitez pas à consulter nos dernières réalisations de surélévations pour vous inspirer.
Face à l’impossibilité d’agrandir latéralement une maison mitoyenne en centre-ville d’une métropole, une surélévation en ossature bois a permis de créer 50 m² supplémentaires sans augmenter l’emprise au sol. L’extension accueille un bureau, une salle de jeux, une chambre avec dressing et une salle de bain. Ce choix de construction légère et préfabriquée limite les contraintes sur la structure existante, tout en garantissant rapidité de réalisation et respect du plan local d’urbanisme. Les façades en zinc quartz, les menuiseries contemporaines et le toit terrasse moderne assurent une intégration esthétique et fonctionnelle parfaitement adaptée aux besoins familiaux.
Confrontés au manque de mètres carré dédiés au télétravail dans leur maison mitoyenne ces propriétaires ont opté pour une surélévation au-dessus du garage, faute de pouvoir étendre l’emprise au sol. Cette nouvelle surface, conçue par un architecte en raison du dépassement des 150 m² habitables, combine bureau et salle de jeux, offrant calme et fonctionnalité à l’étage, à l’écart des nuisances du quotidien. Réalisée en ossature bois avec façades et toiture en zinc, cette extension exploite la légèreté et la rapidité d’exécution de ce mode constructif tout en respectant l’esthétique de la maison existante.
Comment faire ?